Allarmont 1836
Le plus connu des marchands de bois en gros est Jacques Marx qui fait partie du collège électoral pour le canton de Raon l'Etape. C'est également lui qui possède toujours en 1836 une papeterie actionnée par le ruisseau des Sciottes et qui emploie 40 ouvriers.
La Communauté était eu centre d'une circonscription administrative appelée Val d'Allarmont depuis 1312 (Val d'Alarmont) dont dépendaient Vexaincourt, Luvigny, Raon sur Plaine ainsi que le village appelé Le Loz ou Les Los qui a disparu, mais dont le ban est encore cité en 1711. On distinguait Allarmont-Bas et Allarmont-Haut. Le deuxième village nommé est déjà signalé comme ruiné lors du partage du comté de Salm en 1598. Faisant d'abord partie de la Lorraine (baillage de Lunéville), son territoire fut intégré dans celui d'Allarmont-Bas et attribué finalement à la Principauté lors de la Convention du 21 décembre 1751. Allarmont-Haut était peut-être situé dans le vallon de la Sciotte, non loin du hameau actuel : c'est là que la tradition locale situe en effet la 1ère communauté d'Allarmont. C'est également dans ce lieu que se serait élevée la 1ère église. En 1836, la population d'Allarmont est de 754 âmes, 157 ménages, 126 maisons. Ses 2 écoles sont bien fréquentées : 70 garçons et 65 filles. Le finage est de 1237 ha dont 97 ha de terres labourables et 104 ha de prés. La production agricole est variée en cette année 1836 : peu de froment certes, mais du seigle, de l'avoine, des légumes, du trèfle, des pommes de terre en abondance et "d'assez belles prairies naturelles" dit le texte. Allarmont est propriétaire, toujours à cette date, d'une belle forêt de 200 ha environ ("moitié sapins et moitié de hêtres et de chênes"). Elle est aussi usagère dans les forêts de Bois Sauvages appartenant au Roi. De ses forêts environnantes, sont également extraites les "pierres de sable" qu'on utilise toujours pour les constructions. Est-ce pour cette raison que le village ne compte pas moins de 10 maçons en 1836 ? Les métiers existent fort nombreux : 4 maréchaux-ferrants, 1 charron, 1 serrurier, 3 sabotiers, 1 cordonnier, 4 tisserands, 8 charbonniers, 10 maçons, 1 menuisier, 7 cabaretiers, 1 cloutier, 3 charpentiers, 6 sagards ainsi qu'un tailleur d'habits. Le texte de 1836 précise que « le surplus de la population est occupée à l'exploitation des forêts et à la conduite du charbon (de bois) à Framont. Parmi les "établissements" industriels, on peut citer 1 huilerie, 2 moulins et 3 scieries domaniales. Deux marchands de bois en gros se partagent le commerce des planches, de bois de travail, de chauffage et de construction. Mais la fabrication du papier "à la cuve" c'est-à-dire à la main est déjà fortement concurrencée depuis 1829 dans les Vosges par le procédé mécanique. La papeterie à 2 cuves de Jacques Marx cessera définitivement son activité en 1839 vaincue par le modernisme. Les écarts d'Allarmont sont peu nombreux. Mis à part le hameau de la Sciotte qui comprenait 8 maisons en 1836, on nomme encore à cette date les moulins du Battant et le Grand Moulin. Abbé René POIRSON Sources : "statistique du canton de Raon l'Etape" in Annuaire des Vosges – 1836. LEPAGE Henri, CHARTON Charles : Le département des Vosges- 1845 MARICHAL Paul : Dictionnaire topographique du département des Vosges - 1914
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